Cet article ne sera pas une déclamation d’un texte de Shakespeare

Je voulais faire le rapprochement entre la complexité des personnages de ses pièces, et  la simplicité avec laquelle on aimerait tous aborder nos clients.

Quand le diaporama est arrivé

Quand Powerpoint est arrivé, on a tous trouvé cet outil pratique. On allait enfin se sortir du tableau blanc, et du paperboard.

Bref ça allait mettre de l’interactivité dans notre présentation et dans nos réunions. On allait mettre en relief nos données, nos analyses et nos idées.

L’outil a supplanté l’objectif

Alors nous y sommes allés à grands coups de chartes graphiques, animations, sons…. sans vraiment savoir comment utiliser à bon escient cet outil.

Et on a d’ailleurs oublié que ce n’était qu’un outil, et non une fin en soi.

Et nous nous sommes retrouvés en tant que “spectateur” dans les réunions, ou en tant que “lecteur” en tant qu’animateur. Nous avons brouillés nos messages, en noyant nos collaborateurs de données et de 100 slides en 1h..

En tant qu’acheteur, j’ai assisté à des rendez-vous avec des commerciaux qui se sont résumés à un défilé incessant de slides, sur lesquels ensuite j’ai eu du mal à poser des questions, ou même à voir où était la valeur ajoutée de l’entreprise, comme vous pourrez le voir dans cette vidéo.

Vous trouverez quelques pistes pour déjouer ces pièges en bas de cet article.

http://www.youtube.com/watch?v=XHF19FJ71_8

Quelques pistes

  • Le diaporama n’est qu’un outil aidant à la compréhension : illustration, émergence de points clés.
  • Afficher le diaporama uniquement pour présenter un graphique, l’agenda de la réunion, des données chiffrées et ne pas le laisser affiché.
  • Ma pratique en tant que formatrice : je réduis à la portion congrue le nombre de slides: la description, l’agenda, les objectifs. Privilégiez l’interaction !
  • L’élément rédhibitoire selon moi : laisser comme support de réunion ou de formation la copie du powerpoint.

 

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